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Impossible, le plein emploi ? Et le partage du travail entre tous ?

Tout dépend évidemment de ce qu’on appelle plein emploi. Pour les capitalistes et leurs défenseurs, il s’agit aujourd’hui d’une référence aux Trente glorieuses, cette courte période de l’histoire du capitalisme où production industrielle et productivité se sont accrues très rapidement à l’échelle planétaire. Les profits réalisés dans le commerce mondial avaient fait préférer aux capitalistes de s’offrir une relative paix sociale dans les pays industrialisés, où le chômage massif, constitutif du capitalisme, avait (provisoirement) disparu.

Mais le plein emploi, c’est en fait très simple à obtenir : on prend le travail total et on le répartit entre tous les travailleurs. Sans perte de salaire, évidemment. C’est extrêmement simple et éviterait que certains aient de longues et intenses journées de travail tandis que d’autres sont livrés à la détresse matérielle et morale du chômage.

Mais cela suppose de s’en prendre aux capitalistes, de les contraindre à puiser sur leurs profits, ceux du présent et, si cela ne suffit pas, ceux du passé qui forment le capital financier.

Pas étonnant que les politiciens qui se sont succédé au gouvernement ou rêvent d’y parvenir ne ‘pensent’ pas à une telle solution : elle obligerait à s’attaquer aux capitalistes et eux ne veulent que les servir !

L’augmentation de la productivité, la robotique deviendraient un facteur de progrès social avec la baisse des heures de travail, le partage du travail entre tous, l’avancement de l’âge de la retraite !

Impossible le plein emploi ? Bien sûr que non : cela s’appellerait le partage du travail entre tous. Mais c’est un objectif qu’aucune élection ne peut offrir sur un plateau et qui ne peut qu’être au bout des luttes des travailleurs !

J.-J. F.

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