Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a lancé la prochaine contre-réforme de Macron en accusant les chômeurs de toucher des allocations pour « partir en vacances pendant deux ans ». Pour qui traite les travailleurs de « fainéants », un chômeur ne peut être qu’un vulgaire profiteur.
Ce gouvernement de DRH prétend combattre le chômage alors qu’il vient, par ordonnances, de faciliter les licenciements ? Il s’agit surtout de réduire les allocations et de fliquer encore plus les travailleurs privés d’emploi ! Car le chômage ne dérange ni le patronat, ni le gouvernement. Au contraire : plonger un peu plus la masse des chômeurs dans la misère exercera une pression sur tous les travailleurs pour accepter des salaires et conditions de travail dégradés.
Le chômage n’est pas une fatalité. Des mesures simples permettraient de l’éradiquer à commencer par l’interdiction des licenciements ou la diminution du temps et de la charge de travail sans perte de salaire. Reste à instaurer le rapport de force pour les imposer.
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