Les autorités grecques ont accepté de vendre 67 % des parts du port du Pirée à un conglomérat chinois et prévoit toujours la privatisation d’une majeure partie du port de Thessalonique. Cette vague de privatisations touche d’autres secteurs de l’économie, comme les aéroports, et s’accompagne d’une dégradation des conditions de travail.
En réaction, plusieurs dizaines de manifestants bloquaient vendredi l’accès à l’agence nationale des privatisations. Pour obtenir le maintien de leur statut après les privatisations, les dockers organisent depuis la fin du mois de mai des grèves roulantes. Ici contre la loi Travail, comme en Grèce, les travailleurs disent non aux reculs sociaux.