Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, a vu disparaître l’un de ses derniers espoirs d’éviter son extradition vers les États-Unis avec le refus de la Cour suprême britannique d’examiner son recours, affirmant que sa requête « ne soulève pas un point de droit discutable ». Il est détenu à la prison de Belmarsh à Londres depuis avril 2019, après sept ans passé cloitré à l’ambassade équatorienne. Lanceur d’alerte, il avait reçu le soutien de Reporters sans frontières pour avoir rendu publiques des informations classifiées et publié des milliers de pages de dossiers militaires et de câbles diplomatiques, notamment sur les activités secrètes des services de renseignement américains en Afghanistan et en Irak. Les recours auprès de Macron et du ministre de la Justice Dupond-Moretti (qui fut un temps son avocat) pour lui accorder l’asile politique en France n’avaient pas abouti et le 4 février l’Assemblée nationale s’était prononcée contre cette demande. S’il est extradé, Assange risque de passer le reste de sa vie derrière les barreaux.
Mots-clés : Royaume-Uni
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