Le procès d’Hossam Bahgat, directeur de l’ONG Initiative égyptienne pour les droits personnels, a été reporté au 2 novembre. Habitué des prétoires, ce journaliste est cette fois poursuivi pour « insulte envers l’autorité nationale électorale », un organisme censé superviser la régularité des élections, qui dans l’Égypte d’al-Sissi sont une farce. Dans le passé, il avait déjà eu maille à partir avec la justice pour avoir défendu inconditionnellement le droit des LGBT, ce qui constituait une « atteinte à la morale et à la famille », mais aussi pour « publications de fausses nouvelles qui portent atteinte à l’intérêt national et perturbent la paix publique » pour avoir écrit sur les réseaux sociaux que le régime égyptien actuel était pire que celui de l’ancien président Hosni Moubarak.
Un homme courageux que le pouvoir veut faire taire.
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