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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 118, mars-avril 2018 > De la Ghouta à Afrin, le peuple syrien pris en étau

De la Ghouta à Afrin, le peuple syrien pris en étau

23 mars 2018 Convergences Monde

Alors que la Ghouta (banlieue de la capitale Damas) est pilonnée par l’artillerie et l’aviation du régime d’Assad, une autre bataille se joue au nord de la Syrie : depuis le 20 janvier, l’armée turque bombarde et attaque le canton d’Afrin avec l’objectif d’en chasser le PYD (Parti de l’union démocratique) kurde. Il s’agit pour Erdogan d’en finir avec le risque de création d’une région autonome kurde au nord de la Syrie, qui renforcerait les autonomistes kurdes de Turquie.

Daech (l’État islamique) a perdu l’essentiel des territoires qu’il contrôlait, Mossoul en Irak et Raqqa en Syrie notamment. Il n’a plus la main que sur une zone proche de la frontière irako-syrienne. Mais la guerre en Syrie bat toujours son plein. Malgré leurs résolutions de paix ou leurs appels à des cessez-le-feu « humanitaires » qui restent lettre morte, les grandes puissances, Russie d’un côté derrière Assad, puissances occidentales de l’autre, comme les diverses puissances régionales (Turquie, Iran, Israël…) jettent de l’huile sur le feu. Car il s’agit pour elles de se mettre en position de défendre leurs intérêts dans une éventuelle issue du conflit, qui n’est probablement pas pour demain après déjà sept ans de guerre.

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