Aucun « manquement » ni « négligence » en « lien direct » avec la catastrophe : le parquet n’a pas requis la condamnation d’Airbus et d’Air France au procès du crash du Rio-Paris, dans lequel 228 personnes avaient trouvé la mort le 1er juin 2009. Une position qui a suscité la colère des parties civiles et pour cause. En effet l’enquête avait montré que le drame était dû à une défaillance technique : le givrage de sondes anémométriques Pitot qui mesurent, à l’extérieur de l’avion, la vitesse de l’appareil. Avec ces sondes hors d’usage l’appareil devenait incontrôlable. Or, les défaillances de sondes Pitot s’étaient multipliées dans les mois précédents l’accident sans qu’Airbus et Air France ne réagissent. Malgré tout, le ministère public cherche à minimiser la responsabilité de ces entreprises dans le drame. Mais les familles des victimes ne comptent pas en rester là.
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