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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 20, mars-avril 2002 > Dossier : Combattre la mondialisation ou le capitalisme ?

Combattre la mondialisation ou le capitalisme ?

1er avril 2002 Convergences Politique

La mondialisation – vocabulaire définitivement et unanimement adopté aujourd’hui, du moins par ceux que hérisse le terme de globalisation, traduit directement de l’anglais, plus chic mais qui sentirait trop l’acceptation de la domination américaine – n’est rien d’autre que la description de l’évolution et des transformations du capitalisme depuis vingt ans. Et il est vrai que, poursuivant son œuvre entreprise depuis des siècles, l’expansion capitaliste a continué à bouleverser la face du monde et la conscience qu’ont les hommes et les femmes de l’état de celui-ci. En bien et en mal. Car avec le capitalisme tout progrès se paie. Lourdement. Et surtout en général il se paie par ceux qui ne sont pas ceux qui bénéficient des progrès : les pauvres de la planète, les travailleurs, la masse énorme des opprimés et des exploités.

Rien d’étonnant donc à ce que la mondialisation suscite un peu partout – au Nord comme au Sud, suivant là aussi le vocabulaire courant pour désigner pays industrialisés et Tiers Monde – une telle levée de boucliers. Les méfaits du capitalisme sont innombrables. C’est bien le moins que les révoltes et les combats le soient aussi. On ne peut même que les souhaiter bien plus nombreux encore.

Et souhaiter que, avec la prise de conscience que tant de maux ont en dernière analyse une même origine et un même coupable – la mondialisation donc – toutes ces luttes convergent et se rassemblent. Or, c’est là que les mots prennent toute leur importance mais aussi peuvent trahir. Ou plutôt ceux qui les manient. Ainsi la guerre à la « mondialisation néo-libérale », même quand elle prétend rassembler les opprimés du monde entier, sert à leur vendre les vieilles et trompeuses solutions réformistes, à peine relookées, et surtout à éviter de désigner clairement l’ennemi à abattre, le capitalisme, et la seule voie pour cela, la révolution.

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