Les enseignants des collèges du Pays basque, où la langue basque est enseignée en bilingue ou en immersion, ont adressé une lettre à Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, pour l’informer qu’ils refuseront de participer aux corrections des examens du brevet – qui ont lieu les 28 et 29 juin – si leurs élèves n’ont pas la possibilité de passer les épreuves dans leur langue maternelle, ce qui était possible auparavant. Désormais Blanquer s’y oppose au nom du « français, langue de la République ». Il est vrai que laisser des collégiens composer dans la langue qu’on leur enseigne tout l’année mettrait en péril la laïcité, la République, l’unité de la Nation, voir les racines judéo-chrétiennes de l’Europe.
Dans son combat titanesque, on dit que le ministre penserait à s’adjoindre l’aide de deux héros bien de chez nous : Astérix et Obélix. Mais impossible, par Toutatis… ils parlaient celte.
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