Un article, publié par le journal Le Monde dans le cadre de son enquête OpenLux sur les paradis fiscaux au Luxembourg, révèle que 29 des 37 groupes du CAC 40 y sont domiciliés par le biais d’au moins 166 filiales, dont les trois quarts servent des intérêts financiers sans réelles activités sur le sol luxembourgeois.
Comme le note l’article : « Entre l’optimisation fiscale […] légale et la fraude […], la frontière est parfois très ténue. » Un magistrat financier l’avoue : « Il y a beaucoup d’enjeux, y compris politiques, autour du contrôle fiscal des grands groupes. L’administration fiscale est beaucoup plus prudente envers les entreprises qu’à l’égard des particuliers. »
Pour les pauvres, « il n’y a pas d’immunité ouvrière » en matière d’impôts. Les grands groupes, eux, ont des États à leur service… pour fermer les yeux sur leurs fraudes.
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