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- Le 21 mai 1871, 70 000 soldats versaillais entrent dans Paris par le bastion du Point-du-Jour, laissé sans surveillance. Les Communards ont beau dresser des barricades et se défendre de manière acharnée, ils n’arrivent qu’à retarder l’avancée inéluctable des Versaillais, plus nombreux, plus organisés, mieux équipés. Mais l’armée versaillaise ne se contente pas de reprendre possession militairement de la capitale : elle met la ville à feu et à sang pendant une semaine. Commence la « semaine sanglante ».
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La semaine sanglante : mai 1871, légendes et comptes, de Michèle Audin
Libertalia, 2021, 264 p., 10 €
Culture 3 juin 2021
Le fil rouge de ce nouvel ouvrage sur la Commune de Paris de Michèle Audin est une question simple : combien de communards l’armée versaillaise a-t-elle tuée pendant la Semaine sanglante ?
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Josée Meunier, 19, rue des Juifs, de Michèle Audin
Gallimard (l’Arbalète), 2021, 208 p., 17 €
Culture 6 mai 2021
Nous sommes en juillet 1871, à Paris, au petit matin, une perquisition a lieu dans un immeuble, le 19 de la rue des Juifs (4e arrondissement). Le commissaire de police, Victor Berlioz, et ses hommes, recherchent des criminels : trois communards.
En effet, la traque de tous ceux qui n’ont pas été fusillés ou arrêtés lors de la semaine sanglante continue, deux mois plus tard, aidée par les dénonciations anonymes. Ce jour-là, la police fait chou blanc et le roman commence avec une longue liste de
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Des femmes russes à Paris en 1871
Culture 18 mars 2021
(Élisabeth Dmitrieff en 1871)
Sous le titre Élisabeth Dmitrieff, aristocrate et pétroleuse, est paru aux éditions Belfond, en 1993, l’ouvrage de la journaliste et historienne Sylvie Braibant sur cette femme russe souvent présentée comme « égérie » de la Commune de Paris. Cette biographie d’Élisabeth Koucheleva (c’était son vrai nom, Dmitrieff étant un nom d’emprunt), ne dit pas énormément de choses sur la participation du personnage aux événements révolutionnaires ni sur ses idées. Élisabeth est arrivée à
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Souvenirs d’une morte-vivante, de Victorine Brocher
Libertalia, 2017, 348 p., 10 €
Culture 18 mars 2021
Victorine Brocher est déclarée officiellement morte par l’état-civil en mai 1871. Si l’armée versaillaise crut fusiller plusieurs « Victorine B. », la « vraie » réussit en réalité à s’enfuir de Paris après la Semaine sanglante. Ses souvenirs, publiés en Suisse en 1909, sont à ce titre celles d’une « morte vivante ».
Ce livre est tout à fait différent des souvenirs de communards illustres – qui ont souvent occupé des postes de responsables – ou des ouvrages d’historiens. Victorine B. est une femme du peuple qui