Tout le monde fait davantage confiance aux virologues, urgentistes et biologistes pour nous dire quoi faire qu’à des politiciens qui n’y connaissent rien. Le pic n’est pas atteint, mais les hôpitaux sont déjà au point de rupture.
Dans le Haut-Rhin, on en est à choisir les malades pouvant être accueillis en service de réanimation : médecine de guerre, comme en Italie...
Les hôpitaux manquent de tout. Le fonctionnement repose sur le dévouement de personnels épuisés qui multiplient les services d’astreinte : si un soignant est atteint, personne pour le remplacer. Et prévoir des lits pour les malades atteints est un casse-tête alors que, depuis des années, l’administration ferme des lits et supprime des postes. On voit le résultat.