La 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris a relaxé Guy Wildenstein, richissime héritier d’une dynastie de marchands de tableaux pourtant accusé, lui et sa famille, de « fraude fiscale et blanchiment en bande organisée ». Grâce à cette relaxe, il n’aura pas à payer les 500 millions d’euros que lui réclame le fisc. Chaque année ces fraudeurs de haut-vol échappent à l’impôt avec la complicité des États. L’argent détourné, à hauteur de 60 à 80 milliards d’euros, pourrait financer tous les services publics qu’on supprime sous prétexte d’économies budgétaires.
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