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Seconde loi Aubry : Nouvelle offensive tous azimuts contre les salariés

1er octobre 1999 Convergences Politique

Les lois Aubry portant sur la réduction du temps de travail se succèdent mais ne s’améliorent pas, en tout cas du point de vue des salariés.

Un an après la promulgation de la première, et la signature de milliers d’accords d’Entreprise, toutes les craintes des salariés ont trouvé leurs justifications. Sous prétexte de diminuer le temps de travail pour favoriser l’embauche, c’est une offensive tous azimuts contre les travailleurs au profit des patrons que conduisent la ministre du travail et le gouvernement.

La deuxième loi, que l’Assemblée nationale doit commencer à examiner le 5 octobre, est dans la ligne de la première. Si on la laisse sévir elle aussi permettra, sans impact d’importance sur l’emploi, la réduction des salaires réels, la distribution d’énormes subventions aux employeurs, et surtout l’aggravation des conditions de vie et de travail par la flexibilité et l’annualisait des horaires. Une flexibilité que les patrons n’ont cessé d’accroître depuis des années, par tous les biais possibles, et dont les répercussions sur le bien-être et la santé de travailleurs sont catastrophiques, comme nous l’examinons dans une partie de ce dossier.

Les réactions des travailleurs victimes d’accords signés par des directions syndicales censées représentep leurs intérêts, mais complices actives ou passives des exploiteurs, ont été nombreuses mais isolées les unes des autres, émiettées par entreprise ou par corporation, sans force suffisante et donc finalement vaincues. La seconde loi ne donne pas seulement le feu vert à chaque patron, elle concerne à brève ou moyenne échéance tous les salariés.

Une raison de plus pour prendre conscience que la véritable réponse à une offensive ouverte, tous azimuts et contre tous, est dans un mouvement d’ensemble qui imposera un programme d’ensemble, un plan de mesures d’urgence dans l’intérêt de toute la classe ouvrière.

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