À la conférence nationale travailliste, qui se tient jusqu’à ce mercredi à Liverpool, le leader du parti, Keir Starmer, a tenu à réaffirmer que sa formation était un parti gouvernement, ancré résolument au centre et qui ne cautionnait en aucune manière les récentes grèves lancées par les syndicats autour des revendications salariales et des conditions de travail. Il a demandé à nouveau aux responsables du parti et aux parlementaires de ne pas rejoindre les piquets de grève, ce que certains avaient fait en signe de solidarité. C’est pourquoi il avait récemment mis à pied l’un d’entre eux qui avait outrepassé ses ordres. Bref, avant même de revenir au pouvoir et à la mangeoire gouvernementale, le Parti travailliste, qui devance les conservateurs dans les sondages d’opinion, maintient la barre résolument à droite en tentant de concurrencer les tories sur leur propre terrain. Les travailleurs britanniques n’ont vraiment rien à attendre de ces gens-là.
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