C’est le quotidien britannique The Guardian qui nous l’apprend. Les équipes de télévision étrangères qui viendront couvrir la Coupe du monde de football ne pourront pas filmer les bâtiments gouvernementaux, les universités, les lieux de culte, les hôpitaux, les entreprises privées et les lieux d’habitation. Cette liste à la Prévert n’a en fait qu’un seul objectif : empêcher la diffusion d’images des camps où vivent des dizaines de milliers de travailleurs migrants qui ont construit les installations olympiques. Ces camps sont insalubres, surpeuplés et étroitement surveillés par la police. Ce qui ne semble nullement gêner les autorités olympiques. Tout comme en 1936 le monde olympique ferma les yeux sur les camps de concentration de l’Allemagne nazie pour organiser les Jeux à Berlin.
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