Après avoir envoyé sa police contre le référendum en Catalogne le 1er octobre, Rajoy poursuit son offensive en envoyant ses tribunaux. Il a fait arrêter 8 membres du gouvernement catalan destitué et lancé un mandat d’arrêt international contre 5 autres, dont l’ex-président Puigdemont, pour « sédition, rébellion et détournement de fonds publics ». Des délits passibles de 30 ans de prison. Ces arrestations s’ajoutent à celles des deux « Jordis », deux dirigeants d’associations culturelles catalanistes, le 16 octobre.
La droite catalaniste de Puigdemont, hier alliée du Parti populaire de Rajoy contre les travailleurs catalans, est devenue son ennemi. Sans conteste, la répression menée par Rajoy est odieuse. Mais les travailleurs catalans, qui ont bien raison de s’y opposer, n’ont rien à attendre des promesses de lendemains qui chantent derrière de nouvelles frontières et sous la coupe de patrons catalans.
Le 8 novembre, des syndicats minoritaires appellent à la grève. Ce pourrait être l’occasion pour la classe ouvrière de Catalogne, indépendantiste ou non, de faire entendre sa voix, contre la répression et pour des conditions de vie dignes. Et sur ce point, ses meilleurs alliés se trouvent au-delà des frontières catalanes... chez les travailleurs du monde entier !
Mots-clés : Catalogne
Envoyer par email
Imprimer cet article