Lors de son passage à l’émission « On n’est pas couché » de Ruquier, Philippe Poutou, candidat du NPA aux présidentielles, s’est retrouvé au cœur d’éclats de rire des journalistes quand il a été question… de licenciements.
Coupé au montage ce ricanement indécent, pour préserver un semblant d’égalité de traitement entre les candidats ? Pas du tout. À croire qu’ils en sont fiers.
Ce n’est pas plus mal que tout le monde l’ait vu : ça montre l’étendue du mépris de classe de ces journalistes qui se font bien polis quand ils interviewent Fillon sur les emplois fictifs de son épouse. Mais quand ce sont les ouvriers qui se mettent en grève ou manifestent contre les menaces de licenciement, comme récemment à l’usine Ford où travaille Philippe Poutou, ce sont eux qui rient jaune et oublient d’en parler dans leurs « actualités ».
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