Keiko Fujimori, la candidate de la droite à l’élection présidentielle au Pérou, refuse de reconnaitre sa défaite face à Pedro Castillo, qui portait les couleurs de la gauche de la gauche. Elle a multiplié les recours juridiques, appelé ses partisans à descendre dans la rue, proféré des insultes racistes contre ses opposants, etc. Une vraie petite Trump. Sauf qu’elle risque gros. En effet, si elle est élue, elle jouira automatiquement de l’immunité présidentielle. Dans le cas contraire, elle devra faire face aux juges qui l’accusent d’être à la tête d’une organisation criminelle. Le parquet a déjà requis trente ans de prison contre elle. On comprend mieux qu’elle s’obstine à affirmer qu’elle a gagné.
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