Au cours de deux audiences successives, le tribunal de Bayonne a condamné à des peines de prison fermes cinq hommes d’origine indo-pakistanaise – dont trois ouvriers agricoles – qui arrondissaient leurs fins de mois en faisant passer des migrants du Portugal en France. À cette occasion, le ministère public a expliqué qu’il s’agissait de lutter contre les réseaux de passeurs. Mais si ces réseaux sont florissants, c’est parce qu’ils profitent de la législation répressive anti-migrants adoptée par les pays de l’Union européenne. Donner aux migrants le droit de libre circulation et d’installation ferait disparaître d’un seul coup le problème des passeurs. Mais de cela le gouvernement ne veut pas entendre parler.
Mots-clés : Migrants