Le prix Nobel de Chimie a été attribué à deux chercheuses en biologie, l’Américaine Jennifer Doudna et la Française Emmanuelle Charpentier pour leurs découvertes sur une technique, les « ciseaux moléculaires », permettant une chirurgie génétique réparatrice.
Immédiatement, les cocoricos ont retenti : « Une immense fierté pour l’ensemble de notre recherche et pour la chimie française », a twitté la ministre de la Recherche, Frédérique Vidal.
À un journaliste de France-Info qui lui demandait s’il n’était pas « dommage de ne pas faire (son) travail de recherche en France », elle a répliqué : « La France aurait du mal à me donner les moyens que j’ai en Allemagne. »
Car les recherches d’Emmanuelle Charpentier ont, depuis 24 ans, été menées aux États-Unis, en Autriche, en Allemagne où elle réside actuellement. « Je pense que la recherche scientifique a besoin d’être soutenue par le gouvernement, par tous les fonds publics et privés. [...] Ça ne l’est pas assez, ça ne l’est pas assez dans le monde entier, mais ça ne l’est pas assez en France. »
C’est dit !