Le président de la République prend un soin particulier à trouver des points de chute à ses anciens ministres ou à ses amis députés battus lors des dernières législatives. Après l’ancien Premier ministre Jean Castex, recasé à la direction de la RATP, c’est au tour d’Amélie de Montchalin, ex-ministre de la Fonction publique puis de la Transition écologique, de se voir bombarder au poste d’« ambassadrice, représentante permanente de la France auprès de l’OCDE ». L’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, est, elle, devenue maître conseillère à la Cour des comptes. Mais le pompon revient à l’ex-socialiste rallié à Macron, Christophe Castaner. Un temps ministre de l’Intérieur, il a perdu son siège de député. Comme lot de consolation il a été nommé conjointement au conseil de surveillance du Grand Port maritime de Marseille, à la tête de la société Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc et enfin à la présidence du tunnel de Fréjus. Macron nous avait promis « une République exemplaire » : elle l’est… surtout pour ses copains.
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