Entre mars et décembre 2020 plus de 700 plans de sauvegarde de l’emploi (PSE, c’est-à-dire plans de licenciements) ont été annoncés, soit 76 100 ruptures de contrat de travail, près de trois fois plus que sur la même période en 2019. Sans compter les pseudos « départs volontaires » que l’on ne compte plus. Pour les grandes boites que l’État a arrosées par milliards comme Airbus, Total, Renault ou Sanofi, la crise sanitaire a bon dos pour multiplier les suppressions d’emploi.
La vie est moins dure pour les actionnaires. Vaccin Covid ou pas, Sanofi, licencieur en vogue, a pris un milliard sur ses fonds propres sur les quatre milliards de dividendes versés.
Ce ne sont pas aux travailleurs de payer la crise !
Mots-clés : Licenciements