Geoffroy Roux de Bézieux vient d’être élu à la tête du Medef pour succéder à Pierre Gattaz.
Déjà vice-président du Medef, ce fils de banquier, patron de fonds d’investissement, a fait sa fortune avec les reventes des sociétés The Phone House et Virgin Mobile.
Installé comme président du patronat de la métallurgie après l’affaire des caisses noires de l’IUMM, le syndicat patronal, il avait géré avec diplomatie ce scandale qui n’a conduit, au final, qu’à une condamnation très indulgente de l’ancien président du patronat de la métallurgie.
Ses objectifs sont sans surprise : la baisse du « coût du travail », « continuer le combat pour la compétitivité » et il annonce que « demain c’est nous les entrepreneurs qui allons changer le monde ». Pas sûr qu’on les laisse faire.
D’ailleurs à ce sujet, Roux de Bézieux déclarait il y a quelques années ; « Si j’ai un combat à mener, c’est qu’Olivier Besancenot et la LCR ne fassent pas 10 % en France ».
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