Marine Le Pen et une brochette de candidats de droite à la future présidentielle étaient présents à la cérémonie organisée par Hollande de « reconnaissance de la responsabilité de la France » dans l’abandon des harkis au lendemain de la guerre d’Algérie. Élection présidentielle oblige : les harkis survivants, ou leurs enfants, sont électeurs.
Mais ni Hollande, bien sûr, ni les journalistes à la télévision n’ont rappelé les crimes de la France dans cette guerre coloniale qui a fait près d’un million de morts en Algérie, et où elle avait entraîné ces hommes, surnommés les harkis, pour combattre leurs frères.
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