Les réfugiés mineurs et isolés qui arrivent en France bénéficient en théorie d’une prise en charge obligatoire par le pays d’accueil jusqu’à leur majorité. À Nantes comme ailleurs, c’est au département de les prendre en charge, mais faute de subventions suffisantes, le conseil départemental (PS) fait du « déni de minorité », en ignorant volontairement l’âge des enfants alors qu’il est évident. Les associations locales évaluent à 30 % le taux de mineurs étrangers qui sont ainsi refoulés, jetés à la rue, livrés à eux-mêmes. Un tel mépris de la part des autorités locales PS n’est que le prolongement de la politique du gouvernement envers les migrants.
Mots-clés : Mineurs étrangers