L’accueil des mineurs isolés étrangers (ou désormais mineurs non accompagnés) doit, selon la loi, être assuré par l’aide sociale à l’enfance, dépendant du conseil départemental.
Le conseil départemental de Haute-Garonne, comme d’autres, a créé un dispositif départemental, d’accueil, d’évaluation et d’orientation des mineurs isolés, ou DDAEOMI. À Toulouse, c’est l’Anras (association nationale de recherche et d’action solidaire) qui, par délégation de service public, assure cet « accueil ».
Depuis juillet 2016, les
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Là-bas ils fuient la guerre, ici ils vivent à la rue
Jeunes migrants et étudiants solidaires, pour un monde sans frontières
Convergences Politique 13 décembre 2017
On ne sait pas combien ils sont, peut être 25 000 sur le territoire en décembre 2017 selon les organisations humanitaires. Ce sont des jeunes migrants venus pour la plupart d’Afrique sub-sahélienne, que la poésie administrative avait dénommés Mineurs isolés étrangers (MIE) et désormais Mineurs non accompagnés (MNA). Depuis quinze jours, à Lyon, Lille, Toulouse et Nantes se sont constituées des équipes qui les soutiennent en rendant leur lutte visible via des occupations de salles de campus universitaires.
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L’Aide sociale à l’enfance sacrifiée
Convergences 23 mars 2015
Épinglé en 2009 par la Cour des comptes, le fonctionnement de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) fait couler beaucoup d’encre. Les six milliards de budget dépensés « sans que l’on cherche à contrôler les acteurs, ni l’efficacité des interventions » sont agités tel un épouvantail. Une proposition de loi a été déposée l’été dernier visant à « sécuriser le parcours des enfants placés », les auteures, sénatrices PS et UDI, invoquant même la création d’un « Conseil national de la protection de l’enfance »… Beaucoup de bruit
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