Reporters sans frontières (RSF) a dévoilé son classement annuel mondial 2022 de la liberté de la presse. Sur les 180 pays évalués, 73 % se caractérisent par des situations « très graves », « difficiles », ou « problématiques » pour la profession, en raison d’un « chaos informationnel » et d’une désinformation accrus. Si cette proportion reste identique à celle de l’année dernière, le nombre de pays où la situation est « très grave » atteint un record (28) tandis que huit pays seulement affichent une « bonne situation », contre douze l’année dernière. 47 journalistes ont été tués et 365 journalistes détenus en 2021 contre respectivement 65 et 235 en 2020. La Chine arrive en tête avec 127 journalistes emprisonnés, suivie de la Birmanie (Myanmar) avec 53 et en troisième position le Vietnam avec 43. Et de noter que si les régimes autoritaires accentuent les contrôles des médias, dans les sociétés dites « démocratiques » on note « la montée en puissance des circuits de désinformation », notamment via les réseaux sociaux. Triste tableau.
Mots-clés : Presse
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