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La grande misère de l’Éducation nationale risque de continuer

25 mai 2022 Brève Politique

En 2022, le nombre de candidats admissibles au certificat d’aptitude professionnelle à l’enseignement secondaire (Capes) est inférieur au nombre de places disponibles dans pas moins de cinq matières : en lettres modernes, en mathématiques, en physique-chimie, et plus encore en lettres classiques et en allemand, où le taux de candidats admissibles ne s’élève qu’à 39 %. De plus, en Métropole, le concours de professeur des écoles est également affecté, notamment en Île-de-France. La profession souffre, c’est le moins que l’on puisse dire, d’un manque d’attractivité. Les classes sont surchargées et les carrières d’enseignant n’ont pas été revalorisées depuis les années 2000. Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a promis de revoir les choses. Sauf que Matignon et l’Élysée viennent de lui imposer comme directeur de cabinet Jean-Marc Huart, un proche de Jean-Michel Blanquer. Le changement risque d’attendre encore un peu.

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