Les ministres des Finances de la zone euro se sont réunis en visioconférence pour discuter d’un éventuel soutien financier exceptionnel aux États en difficulté face la crise. La contrepartie ? Comme en 2010 avec la Grèce : un contrôle accru des gros États sur les bénéficiaires et l’accentuation des politiques d’austérité.
Selon le ministre néerlandais, « il s’agirait de réformes dont on sait qu’elles sont bonnes pour la croissance, des réformes comme ce qu’a fait Macron en France ». Bonnes surtout pour la croissance… des profits !
Les gouvernements italien et espagnols redoutent que de telles politiques conduisent à des révoltes qu’ils ne puissent contenir. Ils craignent aussi un affaiblissement de leur bourgeoisie nationale face à celle des leaders de la zone euro. En temps de crise, l’Union européenne apparait plus clairement comme l’arène dans laquelle s’affrontent petits et grands capitalistes.