Le grand patron Vincent Bolloré et ses acolytes avaient financé la campagne du président togolais et de son homologue guinéen en échange de juteux contrats de gestion et d’agrandissement des ports de ces pays. Pris la main dans le sac pour corruption, ils avaient accepté une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité et le paiement d’une amende de 375 000 euros, pensant s’en tirer à bon compte.
Manque de chance, la juge en a décidé autrement, fixant l’amende à 12 millions d’euros et renvoyant l’affaire au tribunal correctionnel pour qu’un procès ait lieu. Même si cela ne reste que quelques miettes face aux bénéfices que le groupe a empochés, c’est un revers pour Bolloré et ses amis. Il faudra néanmoins bien plus qu’une décision de justice pour en finir avec leur France à fric !
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