Samedi, un millier de manifestants se sont réunis à Paris pour dénoncer un « mensonge d’État » au sujet de la mort d’Adama, tué lors d’un contrôle d’identité en juillet 2016, vraisemblablement étouffé par les gendarmes.
Depuis deux ans, la justice réalise des « expertises » : on déniche à Adama d’hypothétiques maladies – au début, c’était le cœur, maintenant ce sont le sang et les poumons – et on finit par accuser… la chaleur. Se pencher sur les conditions violentes de l’interpellation ? Circulez, y’a rien à voir !
Une manière de renforcer le sentiment d’impunité de la police dans ses agissements contre les jeunes des quartiers populaires.
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