Dans le cadre d’un partenariat public-privé, la multinationale française Veolia vient de remporter au Japon un marché de la distribution de l’eau, domaine jusque-là réservé aux collectivités locales. « C’est le sens de l’histoire » s’est exclamé, quelque peu exalté, un des dirigeants du groupe. Il faudrait plutôt dire que l’histoire marche à reculons en permettant à un groupe privé de faire main basse sur une ressource publique indispensable à la vie. Mais pour Veolia, comme pour les autres groupes capitalistes, la seule utilité d’un bien est le profit qu’il rapporte à ses actionnaires.
Ça coule de source.