Pour lutter contre la spéculation et le marché noir, le gouvernement de Téhéran a décidé de subventionner directement la farine fournie aux boulangeries. Il a imposé de plus à ces dernières l’obligation de n’être payées que par cartes bancaires et non en liquide. À cet effet, des terminaux ont été installés chez les boulangers. Mais, dans le même temps, il a interdit les services et les cartes bancaires à certains étrangers. Sont visés en priorité les réfugiés afghans, qui sont entre deux et deux millions et demi dans le pays, et qui ne peuvent plus se procurer de pain, sauf en empruntant des cartes bancaires à des connaissances… ce qui est illégal. Une grossière manœuvre destinée à inciter les Afghans à quitter le pays. Pas sûr qu’elle réussisse.
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