Le président haïtien Jovenel Moïse a été assassiné par un commando dans la nuit du 6 au 7 juillet. Un dénouement violent, pour ce pouvoir contesté depuis des mois, qui est à l’image de l’insécurité subie par la population haïtienne. Dans un contexte de pauvreté extrême, Haïti est livrée aux bandes armées qui sèment la terreur, pratiquent rackets et enlèvements. Au service des classes dirigeantes, ils terrorisent la population pour la dissuader de toute contestation. Le président a donc été victime d’un système que lui et ses comparses entretiennent depuis des années.
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Mots-clés : Haïti