La commission chargée d’étudier les archives concernant le rôle de la France dans le génocide des tutsis a remis son rapport final le 26 mars. Sans surprise, il n’apporte aucun élément nouveau et laisse de nombreuses zones d’ombre.
Son « honnêteté » a été saluée, y compris par Hubert Védrine, secrétaire général de l’Élysée de l’époque. Et pour cause, conclure sur les « responsabilités, lourdes et accablantes » de l’État français, c’est surtout une façon de nier la réelle « complicité » avec les génocidaires, puisque son action n’aurait été dirigée que par son « aveuglement ».
Il n’était pourtant pas si aveugle quand il livrait ses armes, laissait passer les tueurs hutus ou facilitait la fuite des génocidaires vers le Congo.
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