La contestation continue et semble s’amplifier. Le gouvernement ayant coupé Internet et le téléphone, les informations sont rares et sujettes à caution. Des dizaines de morts sont signalés, dont au moins treize dans les rangs de la police, ainsi que des milliers de blessés. On est maintenant bien loin d’une contestation du prix de l’essence et la survie du régime est en jeu. Accusant les émeutiers d’être des terroristes, le président-dictateur, Kassym-Jomart Tokaïev, a choisi l’épreuve de force et appelé les troupes russes à la rescousse. Mais rien ne dit qu’il va l’emporter.
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