Deuxième journée de solidarité ? Une fois de plus faire les poches des plus pauvres.
Macron a évoqué dimanche 15 avril l’instauration d’une deuxième journée de travail « non payée » pour financer « la dépendance ».
La première journée instaurée suite à la canicule de 2003 est financée par les salariés et les retraités eux-mêmes. À l’époque, Raffarin, alors Premier ministre, promettait la création de 30 000 emplois d’infirmières, aides-soignantes et personnels de maisons de retraite.
Au total, les prélèvements s’élèvent en 2017 à plus de 3 milliards d’euros (31 milliards depuis 2004). Et, si le sous-effectif dans les Ehpad et les hôpitaux persiste, la bourgeoisie a bénéficié rien qu’en 2017 de 3,2 milliards grâce à la suppression de l’ISF et 20 milliards du CICE. Question solidarité, les gouvernements successifs ont choisi leur camp.