Après une semaine à passer au crible 1 900 annonces parues dans treize villes et un département – la Seine-Saint-Denis –, le comité chômeurs et précaires de la CGT affirme que 76 % d’entre elles sont fausses. De plus certaines, déjà pourvues, seraient de fait inexistantes. Pour la CGT l’abondance de fausses annonces sur le site de l’opérateur sert les arguments du gouvernement, qui profite d’une supposée pénurie de main-d’œuvre pour justifier sa réforme de l’assurance-chômage. À en croire l’étude, si aucun secteur n’échappe véritablement à cette tendance, certains sont en pointe, notamment celui du bâtiment dont « 95,6 % des offres sont mensongères, bidon, inexistantes ». Il en reste 4,4 % de valables, avec ça, on est loin du compte…
Mots-clés : Chômage