Pierre-Alain Manonni a été condamné le 11 septembre 2017 à deux mois de prison avec sursis pour avoir pris en voiture, dans les Alpes-Maritimes, trois jeunes migrantes qui avaient faim, froid et peur. Il se proposait de les héberger chez lui avant de les diriger vers un centre d’accueil. Mais il a été interpellé à un péage par la gendarmerie, puis accusé d’avoir « illégalement » aidé ces migrantes.
Cette condamnation fait suite à celle de Cédric Herrou, condamné à quatre mois de prison avec sursis lui aussi pour avoir porté secours à des migrants en détresse.
Les gouvernements passent, mais la volonté de l’État de criminaliser les actions de solidarité se poursuit en toute abjection.