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Convois de la liberté : interdit d’interdire !

12 février 2022 Brève Politique

Le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a sorti les gros moyens pour empêcher les « convois de la liberté » de gagner la capitale ce week-end : canons à eau, tracteurs anti-barricade, camions-grues, dépanneuses et autres véhicules de remorquage, blindés de la gendarmerie, fourrières provisoires… En outre, il a déployé 7 200 policiers et gendarmes pour faire respecter son interdiction pour les véhicules de manifester. C’est à croire que derrière ce préfet, Macron et son gouvernement ont une peur bleue de la rue et de la colère qui monte.

On peut toujours s’interroger sur les motivations profondes d’un mouvement qui, au nom de « la liberté » (liberté de quoi ? Liberté d’entreprendre et d’exploiter les autres ou liberté de vivre dignement ?), regroupe pêle-mêle anti-passes sanitaires, anti-vax, complotistes de toutes sortes, militants d’extrême droite, ex-Gilets jaunes, mais également des travailleurs et des chômeurs exaspérés par la série de mesures autoritaires prises par le gouvernement à la faveur de la pandémie. Mais cette mobilisation fait écho à une colère bien plus générale contre l’augmentation du prix des carburants et de tout le reste. Oui, pour le monde du travail, il y a un gros problème de « pouvoir d’achat », c’est-à-dire de fin de mois. Oui, des luttes pour les salaires éclatent ici et là, dispersées mais déterminées. Un vrai convoi de la colère, qui raccrocherait tous les wagons du mécontentement existant, pourrait prendre une autre dimension… et balayer sur son passage les arrêtés des préfets de Macron.

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