La violence policière se banalise. Depuis des années, la BAC joue les cow-boys dans les quartiers populaires. Contre les zadistes de Sivens ou de Notre-Dame-des-Landes, la violence a changé de terrain. Mais, avec les Gilets jaunes, la violence a franchi un cap : des milliers de tirs de « balles de défense », de grenades, ont blessé des milliers de personnes et en ont mutilé des dizaines...
Le 1er mai, ce sont les cortèges syndicaux qui ont été attaqués. Et, jeudi dernier à Toulouse, des enseignants, protestant contre des arrestations arbitraires à la fin d’une manifestation précédente, ont été chargés, gazés et matraqués. 13 d’entre eux ont été emmenés au commissariat.
Le pouvoir voudrait interdire de fait toute manifestation en cherchant à faire peur ! Mais pour l’heure, cela ne fait qu’accentuer la colère.
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