Selon l’ONG The Sentry, une filiale du groupe français Castel, multinationale du vin et de la bière, aurait soutenu logistiquement et financièrement pendant plus de six ans l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), un groupe armé rebelle coupable de multiples exactions sur la population locale. En échange, l’UPC garantissait la sécurité de l’usine et des champs de canne à sucre appartenant au groupe Castel dans le pays. Une enquête est en cours, mais il n’y a là rien de vraiment étonnant.
Pour alimenter leurs profits, tout est bon pour ces multinationales, y compris alimenter un conflit meurtrier.
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