On peut parfois avoir l’impression que la crise sanitaire est terminée en France avec la levée des principales mesures de protection. Pourtant, à l’échelle mondiale, on approche officiellement des 4 millions de morts, chiffre sans doute très sous-estimé. Aux victimes du Covid s’ajoutent celles du ralentissement de activités. La famine menace, notamment dans des pays africains, Madagascar et certaines régions d’Amérique latine.
Si la population des grands États riches commence à être massivement vaccinée, bien que cela soit encore insuffisant pour endiguer totalement l’épidémie, celle des États pauvres l’est très peu. Or il est illusoire d’espérer mettre fin au fléau dans quelques États en abandonnant les autres à leur sort. Car le virus peut revenir sous de nouveaux variants plus dangereux. On le voit avec le variant Delta. Une politique de lutte contre le Covid planifiée à l’échelle mondiale, pour coordonner les mesures, la production et la distribution de vaccins serait indispensable. Mais, dans le système capitalisme, chaque entreprise, chaque État n’agit que dans son propre intérêt, quitte à ce que ça lui retombe dessus plus tard, ce qui rend impossible cette planification.
Mots-clés : Capitalisme