Aller au contenu de la page

Attention : Votre navigateur web est trop ancien pour afficher correctement ce site internet.

Nous vous recommandons une mise à niveau ou d'utiliser un autre navigateur.

Accueil > Brèves > 2017 > octobre > 31

Catalogne : de fronteres, en tenim prou ! Des frontières, il y en a trop !

31 octobre 2017 Brève Monde

Après la brutalité de la répression contre les participants au référendum du 1er octobre, après les mises en examen pour « sédition » de plusieurs dirigeants indépendantistes, le Premier ministre espagnol a obtenu du Sénat espagnol la mise sous tutelle de l’administration de la Catalogne.

Rajoy a fixé au 21 décembre des élections pour renouveler le parlement catalan... Voilà pour la reprise en main souhaitée non seulement par tout ce que l’Espagne compte de réactionnaires mais aussi par tous les dirigeants européens, Macron en bonne place.

Mais Rajoy et Puigdemont, appartiennent au même monde, et leur guerre reste pour l’instant à fleurets mouchetés : Madrid a renoncé à prendre directement le contrôle de la télé catalane et a fait savoir que Puigdemont pourrait se présenter aux prochaines élections... En fait, et cela les arrange, l’ensemble du monde politique, indépendantistes compris, se trouve ainsi entraîné sur un terrain électoral qui prépare de futures tractations entre Madrid et Barcelone.

Dimanche dernier, une nouvelle manifestation à Barcelone aux couleurs du drapeau espagnol (mêlé à des drapeaux catalans) répondait aux manifestations pavoisées des drapeaux indépendantistes.

Les travailleurs de Catalogne n’auraient-ils donc pas d’autre choix que s’aligner derrière des drapeaux nationaux concurrents ? De s’aligner sur des adversaires de classe, qu’ils soient catalans ou espagnols ? L’heure pour les travailleurs, en Catalogne comme ailleurs, est à rechercher la jonction des combats contre un capitalisme dont la nature anti-ouvrière, elle, n’a pas de frontières.

« Els treballadors no tenen patria », « los trabajadores no tienen patria ». Aussi bien en catalan qu’en castillan, on peut affirmer que les travailleurs n’ont pas de patrie, et qu’ils peuvent s’unir par-delà les frontières !

Mots-clés :

Imprimer Imprimer cet article