« Je défends l’idée que tout le monde travaille. Le virus est là, nous allons devoir l’affronter, mais comme des hommes, pas comme des gamins. Tout le monde va mourir un jour ». Voilà ce qu’a déclaré le président brésilien Jair Bolsonaro, lors d’un bain de foule le 29 mars. Derrière le caractère bouffon et détestable d’un tel personnage, c’est toujours la même politique : les profits avant la vie. D’ailleurs, les grands patrons qui le soutiennent dans ses campagnes anti-confinement ne s’y trompent pas. Dans cette croisade, ils sont rejoints par leur allié de toujours : la religion. Les évangélistes soutiennent Bolsonaro qui le leur rend bien en militant contre la fermeture des églises pendant l’épidémie. C’est ainsi qu’un pasteur a organisé des cérémonies d’immunisation – très confinées – contre le coronavirus…
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