Dans le cadre de sa campagne électorale, et notamment de sa visite à Marseille, Macron prétend relancer ce qu’il appelle « l’entreprenariat populaire ». Il invite les chômeurs à lancer leur petite entreprise et à devenir auto-entrepreneurs. Et bien entendu, il met en avant quelques réussites… du moins provisoires, comme un entrepreneur de Bondy qui recycle du matériel informatique ou un Marseillais qui récupère les poubelles des entreprises. Il prétend en faire des modèles pour la jeunesse et promet quelques subventions, généralement très compliquées à obtenir. En fait, cette politique, chaudement approuvée par le patronat, revient le plus souvent à externaliser certaines activités pour les confier à des auto-entrepreneurs qui perdent le statut de salarié et les protections qui vont avec. C’est tout bénéfice pour les entreprises qui les utilisent sans payer de charges et peuvent s’en débarrasser du jour au lendemain. Trimer pour des revenus misérables sans la moindre sécurité, voilà l’avenir qu’il propose aux jeunes.
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