Le 4 août 2020 deux explosions dans le port de Beyrouth faisaient 215 morts et 6 500 blessés. Et, depuis lors, les familles des victimes se battent pour connaître la vérité. Elles trouvent en face d’elle l’essentiel de la classe politique qui, jusqu’alors, a réussi à bloquer toute enquête sérieuse. Et elles continuent à lutter malgré la répression policière. Des proches des victimes ont été agressés et interpellés lors d’une manifestation organisée à proximité de l’Université Saint-Esprit de Kaslik où le chef de l’État, Michel Aoun, assistait à l’office du Vendredi Saint. Dans le même temps un groupe de manifestantes s’est réuni devant les domicile du ministre des Finances, Youssef Khalil, l’accusant de bloquer l’enquête. Et là encore le gouvernement libanais a fait donner les forces de l’ordre.
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