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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 143, janvier-février 2022

Éditorial

Avec Philippe Poutou, candidat des luttes et d’un monde sans patrons ni frontières. Toutes et tous en campagne !

25 janvier 2022 Convergences Politique

Comme le dit le slogan de campagne de Philippe Poutou, « Nos vies valent plus que leurs profits, Urgence anticapitaliste ! », il y a bien « urgence ». Urgence selon nous à ce que le communisme révolutionnaire – dont trois courants comptent être présents dans cette campagne présidentielle (le NPA avec notre candidat Philippe Poutou, Lutte ouvrière avec Nathalie Arthaud, Révolution permanente avec Anasse Kazib) – propose aux classes populaires un programme de lutte collective et de renversement de cette société capitaliste, basée sur l’exploitation des hommes et de la nature, et sur le cortège d’oppressions qu’elle nourrit. Les militants, sympathisants et amis de Convergences révolutionnaires sont déjà engagés dans cette campagne pour la candidature de Philippe Poutou, aux côtés de bien d’autres camarades du NPA. Une campagne qui n’est pas qu’électorale. Une campagne politique menée en direction du monde du travail et de sa jeunesse, pour se faire l’écho, et si possible apporter des réponses, de la galère de la vie quotidienne et de la colère qu’elle engendre.

Oui, comme le dit Philippe Poutou, « les patrons nous volent » (sur les salaires, le temps et l’intensité du travail, le délabrement des services publics, au profit des cadeaux qui leur sont faits). Oui, comme il le dit, « la police tue », en tant que bras armé de l’État par lequel la bourgeoisie impose son ordre social, l’exploitation ou la condamnation au chômage. Oui, ce sont les occupations militaires et les guerres de l’impérialisme français dans le monde, pour le profit de ses multinationales, que nous payons par les flambées de terrorisme. Et s’ajoute à ces plaies, depuis quelques mois, la pollution des réseaux sociaux et des médias (possédés par des Dassault, Bolloré and Co, et le fric de leurs rapines) par le racisme, le nationalisme, l’obscurantisme d’une prétendue élite politique, d’extrême droite, de droite, et pro-gouvernementale – car Macron en tête mène la guerre contre les travailleurs et les migrants.

On a droit à toutes les vieilles loques et vieilles lunes de l’Occident chrétien, tandis que la gauche traditionnelle est quasiment muette, quand elle n’apporte pas son petit venin à cette sauce. Rien d’étonnant : tous les candidats et candidates de la gauche traditionnelle ont participé à des gouvernements antérieurs et sont parmi les responsables de cette situation qui ne sent pas bon. Le récent meeting « olfactif » de Jean-Luc Mélenchon (300 000 euros) n’y change rien, ses mises en scène numériques évitent soigneusement les questions de fond et de pouvoir de classe. Quand le mouvement ouvrier révolutionnaire n’est pas là pour donner à la bourgeoisie les bourrades et trouilles salutaires, annonciatrices de la révolution nécessaire, c’est la débâcle idéologique. Face aux illusions perdues dans la gauche – et tant mieux ! –, travailleurs et jeunes doivent se rassembler pour passer à autre chose, renouer avec un programme de lutte et des perspectives de classe.

Dans les semaines qui viennent, persévérons dans la recherche des parrainages de maires qui sont nécessaires à Philippe Poutou pour se présenter ; menons campagne pour que les salles des meetings continuent à être pleines – en particulier de jeunes, ce qui est encourageant. C’est ainsi que nos perspectives seront le plus largement diffusées, et les rangs des révolutionnaires le plus largement grossis !

Le NPA, son candidat et ses porte-paroles de campagne, appartiennent tous au monde du travail :

Et Selma, la porte-parole du secteur jeunes du NPA.

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