Au procès de l’affaire Bygmalion, le préfet Guillaume Lambert, ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, a fait un tabac en expliquant à la barre que le système de dépassement d’une vingtaine de millions d’euros du budget de la présidentielle avait été « mis en place à son insu ». Il reprenait presque mot pour mot le système de défense du cycliste Richard Virenque qui, testé positif après une course, avait déclaré en 2015 avoir été drogué « à l’insu de son plein gré », ce qui avait fait les délices des Guignols de l’Info.
Maintenant il ne reste plus au préfet qu’à pédaler sec s’il veut se sortir d’affaire. Et, sans dopage, c’est pas gagné !